Ce lundi 22 mars, l'État va prêter 20 millions d'euros à l'aciérie Ascoval. Pourquoi cette aide ? Au début du mois de mars, la société de financement Greensill dépose le bilan. Or, parmi ses clients, on trouve Liberty Steel, propriétaire entre autres d'Ascoval. « Je [débloque] un prêt de 20 millions d'euros [disponible ce lundi] pour Ascoval, de façon à payer les salaires, la fourniture nécessaire pour faire tourner l'usine et garantir qu'il n'y ait pas de rupture d'activité » a déclaré le ministre de l'Économie, des Finances et de la Relance Bruno le Maire. 

« Un coup dur »

« Aujourd'hui il y a un coup dur mais il est purement financier, Ascoval se porte bien, Ascoval a des commandes [...]. Par conséquent nous garantirons l'activité d'Ascoval et [celle du site] d'Hayange avec ou sans Liberty » a-t-il ajouté assurant aux employés de l'aciérie que le gouvernement ne les laisserait jamais tomber. C'est sur France Inter que Bruno le Maire a annoncé le déblocage du prêt pour soutenir Ascoval, qui a failli fermer à plusieurs reprises par le passé. Lorsque Greensill avait annoncé déposé le bilan, les syndicats avaient fait part de leur crainte d'un effet domino. « La sidérurgie est infectée par des multinationales à domination financière » avait même déclaré Philippe Verbeke (CGT-Métallurgie). Les conditions de remboursement du prêt accordé à Ascoval n'ont pas été détaillées.