L'ERTMS, la révolution numérique du ferroviaire européen peine à se déployer

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Plus de capacités, plus de sécurité, des trains transfrontaliers... les promesses de l'ERTMS sont nombreuses. Presque aussi nombreuses que les étapes à franchir pour arriver à son déploiement.

Publié le 28-09-2024 par Léo Barnier

Cela semble une constante dans les grands programmes structurants pour les transports européens : les ambitions sont immenses et les résultats tardent à arriver. A l'image du Ciel unique européen, qui ne remplit toujours pas les promesses faites il y a 25 ans, l'espace ferroviaire unique européen peine à se concrétiser. C'est notamment le cas pour le Système européen de gestion du trafic ferroviaire (ERTMS), programme numérique clef pour gagner en capacités et enfin permettre aux trains de circuler sans rupture ou changement de système d'un pays à l'autre sur le Vieux Continent.

Pour y arriver, le programme ERTMS s'est attelé à nombre de chantiers : définir des standards, développer des outils technologiques et industriels, bâtir une réglementation européenne et définir les règles opérationnelles communes aux différents pays de l'Union. Et c'est sur ce dernier point que le bât blesse.

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Un mode d'emploi à harmoniser

Cela concerne plus précisément la mise en place du Système européen de contrôle des trains (ETCS), composante centrale de l'ERTMS qui assure le contrôle-commande et la signalisation du réseau et qui doit se superposer aux différents systèmes nationaux, comme l'explique à La Tribune un expert de l'Agence européenne du rail (ERA), autorité en charge de piloter le programme ERTMS pour le compte de la Commission européenne. D'où la nécessité d'avoir ces règles opérationnelles qui déf

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