L'industrie textile à la peine

La crise sanitaire a pénalisé de nombreuses marques de prêt à porter partout dans le monde. Une situation d'autant plus critique, dans l'hexagone, que certaines enseignes étaient déjà sorties fragilisées de la crise dite des "gilets jaunes". Ainsi, après la chute spectaculaire du groupe Vivarte (André, La Halle aux vètements, Minelli...), les difficultés de Celio, San Marina, et tout récemment Camaïeu ont défrayé la chronique. Le journal Ouest France s'est fait, quant à lui l'écho, la semaine dernière, des difficultés rencontrées par Burton.

Quel sort sera réservé à Burton ?

La période d'observation liée à la procédure de sauvegarde de Burton of London court jusqu'au 3 avril 2023 ; date à laquelle la marque pourrait redémarrer, mais aussi être mise en redressement, voire en liquidation judiciaire. L'entreprise qui emploie environ 600 salariés dans ses magasins en propre (hors franchises) a déjà connu bien des rebondissements...Née en Angleterre au début du XXe siècle, elle s'est implantée en France juste après la seconde guerre mondiale. En 1981, la filiale française était reprise par le groupe breton d'hypermarchés Rallye avant que celui-ci ne la cède à la holding Omnium de participations. Puis, à l'automne 2020, nouveau changement de mains : Thierry Le Guénic (via Triangle International Invest et la société Ulysse Capital) reprenait les rênes de la marque. Pour l'heure il est difficile de savoir ce que vont devenir les gammes inspirées des classiques du vestiaire anglais...