KKR fait son offre sur Axel Springer
Mercredi, le fonds d'investissement KKR a officialisé son offre de 6,8 milliards d'euros sur la maison d'édition Axel Springer. Il vise une place d'actionnaire stratégique et permettrait à l'entreprise de soutenir ses projets de croissance.
Publié le 13-06-2019 par Alexandra Nuiry
L'offre publique volontaire lancée par KKR propose une somme de 63 euros par action en numéraire. Soit 12,5 % de plus que le cours des titres d'Axel Springer à la fermeture de la Bourse mardi. Actuellement, Friede Springer, veuve d'Axel Springer, détient 42,6 % de l'entreprise et Mathias Döpfner, président du Directoire, dispose de 2,8 %. Les petits-enfants du fondateur détiennent quant à eux 9,8 % de la société. Tous garderont leurs parts, reste 44,8 % de capital flottant.
Une offre soutenu par la maison d'édition
En mai dernier, Axel Springer avait évoqué le démarrage des négociations avec le fonds. L'accord d'investissement, conclu avec Friede Spinger et Mathias Döpfner, a ensuite été validé par le Conseil de Surveillance et par le Directoire. Le président du Directoire considère que l'offre leur permettrait de « saisir d'importantes opportunités de croissance ». Si elle est validée, il partagerait la gestion de la maison d'édition avec Friede Springer. KKR a souligné que les dirigeants resteraient en place. Axel Springer garderait également son statut de société anonyme européenne (SE) et profiterait d'opportunités financières à long-terme.
Les prochaines étapes à franchir
La validation de cette offre est soumise à différentes conditions. La première étant d'atteindre un minimum de 20 % du capital de l'entreprise. Elle devra également remplir les conditions habituelles de validation, comprenant des autorisations réglementaires telles que le contrôle des fusions ou des investissements étrangers.
Les dernières actualités
Publié le 04/05/2024 à 10:42:50
Agriculture : les députés retoquent une mesure pour faciliter l'installationPublié le 04/05/2024 à 10:42:44
Atos : les créanciers ouvrent la voie à un sauvetagePublié le 04/05/2024 à 10:42:38
Nouvelle loi logement : le ministre Kasbarian promet « ni obligation ni contraintes nouvelles pour les maires »Publié le 04/05/2024 à 10:42:31
L'intelligence artificielle consomme trop d'eau : comment contrôler sa soif ?Publié le 04/05/2024 à 10:42:24
Low-cost long-courrier : « Je crois que nous réussirons, j'ai parié beaucoup d'argent là-dessus », Bjørn Tore Larsen (Norse)Publié le 04/05/2024 à 10:42:17
Allemagne : un important incendie s'est déclaré dans une usine d'armement à Berlin, qui fournit du matériel à l'UkrainePublié le 04/05/2024 à 10:42:17
Les banques françaises battent le consensus des analystes au premier trimestrePublié le 04/05/2024 à 10:42:10
« Shrinkflation », délais de paiement : Bercy veut serrer la vis sur les plus grandes fraudes à la consommationPublié le 04/05/2024 à 10:42:03
L'inflation, ce poison que n'arrive toujours pas à endiguer la TurquiePublié le 04/05/2024 à 10:41:55
Automobile : des voitures électriques chinoises à moins de 20.000 euros devraient déferler en France dès cette annéePublié le 03/05/2024 à 10:42:21
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque « intolérable » contre les membres d'un de ses partis politiquesPublié le 03/05/2024 à 10:42:21
Séoul accuse la Corée du Nord de préparer des attaques « terroristes » contre ses ambassadesPublié le 03/05/2024 à 10:42:17
Coup dur pour Alstom : Siemens rafle le marché des premiers TGV américainsPublié le 03/05/2024 à 10:42:16
Climat : TotalEnergies renonce à faire appel dans son procès contre GreenpeacePublié le 03/05/2024 à 10:42:08
Accord sur la fin des centrales à charbon du G7 : un coup d'épée dans l'eau pour le climat ?Publié le 03/05/2024 à 10:42:08
En France, le second souffle de l'éolien en merPublié le 03/05/2024 à 10:42:07
Assurabilité des communes : la question de la couverture du risque « émeutes » n'est toujours pas tranchéePublié le 03/05/2024 à 10:42:03
Collectivités locales : les pistes d'Eric Woerth sur la décentralisationPublié le 03/05/2024 à 10:41:55
La SNCF priée de justifier l'intérêt des aménagements ferroviaires au sud de Bordeaux