C'était le lundi 9 janvier 2017. Le président Donald Trump, fraîchement élu pour un premier mandat, recevait Bernard Arnault, à l'époque sixième fortune mondiale, au sommet de la Trump Tower à New York. Le PDG de LVMH était alors la première personnalité française reçue par le nouveau locataire de la Maison-Blanche. Huit ans plus tard, l'homme d'affaires fait partie des « happy few » avec l'autre tycoon français Xavier Niel, à assister à la cérémonie d'investiture du 47ᵉ président des États-Unis ce lundi 20 janvier, selon le Canard Enchaîné.

Mais cette mise en lumière reste l'exception. La majorité des grands patrons français, à l'instar de Xavier Niel, cultivent la discrétion, voire l'évitement, face à la polarisation politique et économique que suscite le retour de Trump.

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Leur faible présence à la 60ᵉ cérémonie d'investiture, qui se déroule exceptionnellement à l'intérieur du Capitole à Washington en raison de la météo, s'explique d'abord par des raisons pratiques, confient plusieurs dirigeants et sympathisants interrogés. « Très peu d'étrangers sont invités par Trump dans les tribunes : quelques chefs d'État, amis proches et très gros donateurs. La plupart des soi-disant invités sont en réalité conviés, ou ont payé, pour participer à des événements parallèles, notamment des soirées de gala », confie l'entrepreneur Arnaud Dassier, proche de l'entourage de Trump et qui a assisté à la convention républicaine (CPA