Ce n'est pas la première fois que des médias évoquent l'attrait supposé d'Elon Musk pour diverses drogues, notamment lors de soirées privées (au cours desquelles les portables sont confisqués ou bien un NDA, non-disclosure agreement ou accord de confidentialité, est signé). Néanmoins, si l'on en croit les conclusions de l'enquête menée par le Wall Street Journal, la consommation de LSD, cocaïne, ecstasy, champignons hallucinogènes et autres de l'extravagant dirigeant serait source d'inquiétude pour ses collaborateurs. 

Des collaborateurs inquiets 

Ainsi, selon le Wall Street Journal, plusieurs dirigeants et membres des conseils d'administration des entreprises dirigées par Elon Musk auraient peur que les habitudes de ce dernier aient des conséquences négatives pour les entreprises en question. Le Wall Street Journal explique que, ces dernières années, les frasques de l'homme d'affaires ont été justifiées de diverses façons : stress, expression de sa créativité, manque de sommeil... Toutefois, les drogues seraient également responsables de ses écarts de conduite. Rappelons qu'il y a quelques mois, plusieurs médias évoquaient la consommation de kétamine d'Elon Musk pour lutter contre la dépression. L'homme d'affaires a indiqué détenir une prescription médicale pour ce psychotrope employé comme anesthésique et analgésique. Parallèlement, en 2019, lassée du comportement d'Elon Musk, Linda Johnson Rice, ancienne dirigeante au sein de Tesla, n'avait pas souhaité se représenter aux élections du CA. Alex Spiro, avocat d'Elon Musk, avait alors indiqué que ce dernier était régulièrement testé et qu'aucune trace de drogue n'avait été trouvée dans son organisme. Dans son enquête, le Wall Street Journal cite pourtant plusieurs témoins qui affirment que la consommation de drogues (et d'alcool) d'Elon Musk, parfois avec son frère Kimbal, est bien réelle. La NASA, partenaire de SpaceX, serait particulièrement inquiète, tout comme le ministère américain de la Défense.