Elections en Turquie : les ingrédients d'une crise économique annoncée
À la veille de l'élection présidentielle, Recep Tayyip Erdogan, qui brigue un troisième mandat à la tête du pays, est plus que jamais pointé du doigt pour sa politique économique instrumentalisée pour renforcer son pouvoir. Car en voulant contrôler les autorités de régulation, les taux d'intérêt, la consommation pour soutenir la croissance à tout prix, le chef de l'Etat a précipité la Turquie vers une crise qui semble plus que jamais inéluctable... peu importe l'issue du vote.
Publié le 13-05-2023 par Coline Vazquez
Cela fait maintenant vingt ans que Recep Teyyip Erdogan et son parti de la Justice et du développement (AKP) dominent le pouvoir en Turquie. Si le président peut se targuer d'avoir fait connaître à son pays un véritable boom économique durant la première décennie passée à sa tête, permettant l'essor d'une classe moyenne florissante, c'est une époque qui appartient désormais au passé. Celui qui convoite un troisième mandat a, ces dernières années, entrepris de mettre l'économie au service d'une politique basée sur un contrôle de plus en plus resserré.
Élément clé de sa stratégie, Erdogan a placé des proches au sommet de chaque autorité de régulation, à même de respecter toutes ses volontés. Désormais, il gouverne à rebours de toutes les théories économiques, doté d'une vision court-termiste basée sur une croissance à tout prix. Et ce, au détriment de sa population écrasée par une inflation abyssale et une dévaluation de la monnaie nationale. Sans compter que le pays panse ses plaies après le double séisme survenu en février dernier. Ainsi, alors que les élections, dont le premier tour se tient dimanche, pourraient porter au pouvoir une coalition de six partis d'opposition, représentée par Kemal Kiliçdaroglu, la perspective d'un nouveau mandat d'Erdogan inquiète plus que jamais.
Des proches à la tête des institutions
Pour de nombreux spécialistes de la Turquie, c'est à parti
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 05/05/2024 à 10:42:06
Xi Jinping en France : une visite fort opportunePublié le 05/05/2024 à 10:42:05
EXCLUSIF - Emmanuel Macron : « Je m’impliquerai dans les européennes »Publié le 05/05/2024 à 10:42:01
Benoît Payan : « Marseille est l’avenir du pays »Publié le 05/05/2024 à 10:42:01
Européennes : Jordan Bardella grimpe encore dans notre sondagePublié le 05/05/2024 à 10:41:59
Avec le tempsPublié le 05/05/2024 à 10:41:59
Emmanuel Macron : « J'ai une immense affection pour Marseille, mais je ne serai pas candidat à quoi que ce soit »Publié le 05/05/2024 à 10:41:59
1000 milliards d’euros sinon rienPublié le 05/05/2024 à 10:41:54
« L’attractivité repose sur la revitalisation des territoires » (Laurent Saint-Martin, directeur général de Business France)Publié le 05/05/2024 à 10:41:52
Agnès Pannier-Runacher : « Les agriculteurs ne sont pas d’affreux pollueurs »Publié le 04/05/2024 à 10:42:50
Agriculture : les députés retoquent une mesure pour faciliter l'installationPublié le 04/05/2024 à 10:42:44
Atos : les créanciers ouvrent la voie à un sauvetagePublié le 04/05/2024 à 10:42:38
Nouvelle loi logement : le ministre Kasbarian promet « ni obligation ni contraintes nouvelles pour les maires »Publié le 04/05/2024 à 10:42:31
L'intelligence artificielle consomme trop d'eau : comment contrôler sa soif ?Publié le 04/05/2024 à 10:42:24
Low-cost long-courrier : « Je crois que nous réussirons, j'ai parié beaucoup d'argent là-dessus », Bjørn Tore Larsen (Norse)Publié le 04/05/2024 à 10:42:17
Allemagne : un important incendie s'est déclaré dans une usine d'armement à Berlin, qui fournit du matériel à l'UkrainePublié le 04/05/2024 à 10:42:17
Les banques françaises battent le consensus des analystes au premier trimestrePublié le 04/05/2024 à 10:42:10
« Shrinkflation », délais de paiement : Bercy veut serrer la vis sur les plus grandes fraudes à la consommationPublié le 04/05/2024 à 10:42:03
L'inflation, ce poison que n'arrive toujours pas à endiguer la TurquiePublié le 04/05/2024 à 10:41:55
Automobile : des voitures électriques chinoises à moins de 20.000 euros devraient déferler en France dès cette annéePublié le 03/05/2024 à 10:42:21
L'Allemagne accuse la Russie d'une cyberattaque « intolérable » contre les membres d'un de ses partis politiques