Tandis que l'État va monter au capital du groupe EDF (100 %) et qu'il cherche le futur (ou la future) remplaçant(e) de Jean-Bernard Lévy, le concurrent d'Engie prépare le retour des fortes chaleurs. En effet, des températures élevées sont attendues dans les jours qui viennent. Aussi, le groupe pourrait devoir baisser sa production nucléaire, voire arrêter l'un des réacteurs de la centrale du Tricastin (Drôme).

Des limites réglementaires

« En raison des prévisions de températures élevées sur le Rhône, des restrictions de production sont susceptibles d'affecter le site de production nucléaire de Tricastin à partir du 6 août 2022 pouvant aller jusqu'à l'arrêt d'une tranche » a ainsi indiqué le groupe. Ce dernier a tout de même précisé qu'une production d'au moins 400 MW devra être assurée et que deux tranches couplées seront maintenues. Le site de Tricastin compte quatre réacteurs d'une puissance individuelle de 900 MV. EDF a également prévu qu'il pourrait y avoir des restrictions de production au sein de la centrale de Saint-Alban (Isère), et au sein de la centrale de Golfech (Tarn-et-Garonne). On prévoit en effet des températures élevées pour la Garonne (fleuve). Pourquoi ces restrictions ? Parce qu'il existe des limites réglementaires concernant la température de rejet de l'eau (elle est puisée dans les fleuves pour refroidir les réacteurs puis rejetée). L'objectif ? Protéger la faune et la flore locales qui subissent déjà les conséquences du réchauffement climatique.