E-fuels : la France souveraine en 2030 mais pas sans électricité bas carbone
Selon le baromètre publié par le Bureau français des e-fuels, la France confirme son potentiel en tant que producteur de carburants alternatifs. Cependant, si les perspectives permettent d'envisager une souveraineté à horizon 2030-2035, deux conditions sont nécessaires, concomitamment, pour y parvenir : l'accès à une électricité bas carbone et un soutien durable des pouvoirs publics.
Publié le 30-09-2024 par Laurence Bottero
26 projets recensés en 2024, assez équitablement répartis sur le territoire hexagonal, contre 24 projets identifiés en 2023 : en 12 mois donc, la France a confirmé son potentiel et sa capacité à devenir une productrice d'e-fuels compétitive en Europe.
Les données, publiées par le Bureau français des e-fuels qui édite ainsi son second baromètre, confirment que les projets industriels sont plus nombreux et les plus anciens, plus structurés.
Encore en phase de développement
C'est notamment le e-kérosène qui concentre le plus de projets, 13 exactement, ceux-ci ayant quasi-doublés en une année. Autre élément de croissance, les besoins en investissements, estimés l'an dernier à 3,6 milliards d'euros, sont évalués désormais à 8 milliards d'euros à horizon 2030.
« En 2024, la filière française des e-fuels a vu d'importants projets se structurer, tous de dimension industrielle, avec des capacités de productions de plusieurs dizaines de milliers de tep (tonne équivalent pétrole, ndlr) versus des projets démonstrateurs dont les capacités sont limitées à quelques centaines de tep », souligne Charlotte de Lorgeril, porte-parole du Bureau français des e-fuels et experte en réflexions stratégiques liées à la transition énergétique au sein du cabinet Sia Partners.
Parmi ces projets aux besoins financiers importants, figurent notamment FranceKerEauzen et BioTJet, portés respectivement par Engie et Elyse Energy pour produire du e-kérosène, le premier devant s'installer dans la zone d'Haropa P
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