Le puissant patron de la SEC, le gendarme de la Bourse de New York, Gary Gensler, est désormais prévenu : Donald Trump s'est engagé à le virer « dès le premier jour de son mandat ».

Lors d'un discours lors d'une conférence sur le bitcoin à Nashville, le candidat républicain à la présidence des Etats-Unis s'est, une nouvelle fois, montré comme le défenseur acharné des cryptomonnaies et donc comme l'ennemi de Gay Gensler, dont le mandat courre jusqu'en 2026, accusé de « persécuter » l'industrie de la crypo monnaie. Cette perspective a suscité les applaudissements nourris de l'audience.

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Gary Gensler n'a jamais caché sa méfiance à l'égard de cette industrie et a mené une vaste campagne de répression. Il a dû toutefois se résoudre à accepter des ETF adossés à des bitcoins et à voir des géants de Wall Street, comme Blackrock, change leur opinion sur le bitcoin face au succès de ces produits auprès du public américain.

Changement radical d'opinion

Pour des raisons encore mal définies, le candidat républicain a complétement changé d'opinion sur les cryptomonnaies. Alors que l'ancien locataire de la Maison Blanche estimait que le bitcoin était une escroquerie sous sa présidence, qui reposait sur « du vent », il estime désormais que l'industrie du bitcoin fait partie de l'avenir des Etats-Unis et que les cryptos doivent être « extraites et fabriquées aux Etats-Unis ». Son colistier, le sénateur JD Vance, est un partisan de lon