Donald Trump, le risque de déstabilisation en Occident

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Les primaires pour l’élection présidentielle américaine démarrent dans une semaine. La politique internationale du candidat conservateur inquiète les alliés de Washington.

Publié le 07-01-2024 par Garance Le Caisne

« Vermines », « voyous », « traîtres », « vengeance »... Le champ lexical utilisé par Donald Trump ces dernières semaines pour désigner des migrants, d'anciens collaborateurs républicains ou des fonctionnaires du département de la Justice donne le ton de la campagne, au moment où sont lancées les primaires pour choisir les candidats des partis à l'élection présidentielle de novembre. Le marathon démarre dans huit jours avec le caucus de l'Iowa. Lundi 15 janvier, les adhérents républicains y choisiront celui qu'ils souhaitent voir affronter Joe Biden. Ce sera la première fois que Donald Trump se présentera devant des électeurs depuis qu'il a quitté la Maison-Blanche dans le chaos en 2021.

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Hier, l'ancien homme d'affaires devait tenir deux meetings dans cet État agricole du centre des États-Unis. Avec 60 % de voix dans les sondages au niveau national, Donald Trump devance largement ses rivaux Nikki Haley et Ron DeSantis. C'est un peu moins le cas dans l'Iowa, mais Trump se préoccupe bien plus de récupérer les électeurs déçus de Joe Biden et de s'attaquer frontalement à « Joe-la-Crapule » qui lui a « volé » son élection en 2020.

Biden ne s'y est pas trompé. Lors de son premier grand meeting de campagne, vendredi en Pennsylvanie, le président n'a pas retenu ses coups. Dans un discours cinglant, il a fustigé celui qui « parle du sang des Américains qu'on empoisonne, dans un langage qui fait écho à

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