La série récompensée par le prix "F*ck Around (With Animals) and Find Out"

Frère et soeur, Roderick et Madeline Usher ont bâti un véritable empire pharmaceutique. Mais alors que le patriarche vieillit, ses enfants commencent à mourir un à un dans des conditions dramatiques. C'est dans une nouvelle fantastique d'Edgar Allan Poe que Mike Flanagan, le nouveau maître de l'horreur, a puisé l'inspiration pour sa nouvelle mini-série 'La Chute de la maison Usher'. Le troisième épisode de la série Netflix, intitulé 'L'assasinat dans la rue Morgue', s'intéresse plus particulièrement aux travaux de Victorine, l'une des filles de Roderick Usher. Cette dernière possède un laboratoire dans lequel elle mène des expérimentations sur des chimpanzés pour mettre au point une prothèse cardiaque révolutionnaire. Et c'est précisément cet épisode qui a retenu l'attention de la PETA, l'association de lutte pour les droits des animaux. Elle a décerné à la série et son créateur le prix "F*ck Around (With Animals) and Find Out" 'pour avoir mis en lumière la cruauté et l'inutilité des expériences sur les primates non humains et autres animaux'. 

100 millions d'animaux sont utilisés chaque année pour des tests

La Peta a notamment salué la précision avec laquelle la série mettait en scène les conditions d'expérimentation sur les animaux, et celle des chiffres donnés par Verna, le personnage diabolique interprété par Carla Gugino. "Savez-vous combien d'animaux sont utilisés pour des tests chaque année ? Plus de 100 millions. ... Quatre-vingt-dix pour cent des médicaments échouent lors des essais sur l'homme, même s'ils réussissent les tests précliniques. Alors, désolée pour les animaux. ... Je veux dire qu'on ne peut pas fabriquer un rouge à lèvres ou un shampoing antipelliculaire sans faire souffrir quelque chose", déclare-t-elle, dénonçant l'horrible réalité de la vivisection. PETA souligne que les faits exposés correspondent parfaitement aux données réelles sur la question.