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Compteurs Linky : cette option désactivée par défaut qui aurait pu rapporter gros
ENQUÊTE. A ce jour, 27% des Français équipés d’un compteur Linky ont activé le suivi de leur courbe de charge, une fonctionnalité qui permet d'avoir une vision détaillée de sa consommation pour mieux la piloter. À l’origine pourtant, l’idée était d’aller beaucoup plus loin, afin d'éviter des investissements coûteux dans les réseaux électriques et les moyens de production à la pointe.
Publié le 28-11-2024 par Marine Godelier et Juliette Raynal
Le déploiement du compteur communicant Linky, ce petit boîtier vert-jaune fluo qui bourgeonne chez les Français, est un succès industriel. Déployé en temps et en heure et à un coût bien moins élevé que prévu (3,9 milliards d'euros contre 4,7 milliards initialement projetés), il équipe aujourd'hui 94% des foyers. Un exploit dans le monde de l'énergie qu'Enedis, le gestionnaire du réseau de distribution d'électricité chargé de son implantation, clame haut et fort.
Oui, mais voilà : ce vaste programme aurait pu afficher un meilleur retour sur investissement et rendre encore davantage de services au système. Car s'il permet de relever les consommations à distance et d'anticiper les pannes, un levier important n'a pas été exploité : l'activation de la « courbe de charge ». Or, dans un rapport de Capgemini daté de 2007, qui explore le modèle économique de ce compteur intelligent, cet aspect était présenté comme crucial pour la rentabilité du projet.
Optimum de rentabilité
Concrètement, la « courbe de charge » renvoie à la consommation d'électricité d'un client sur une période précise, obtenue grâce à ses relevés de puissance. Celle-ci peut être calculée sur un pas d'une heure, d'une demi-heure, voire de dix minutes. Le principe : permettre à chacun d'avoir - et de transmettre à son fournisseur - une vision détaillée de ses usages, afin de mieux les piloter. C'est-à-dire de les réduire ou de les décaler ; comme dans le fameux spot publicitaire du gouvernement « J'éteins, je baisse,
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