La Hongrie n'est pas le seul pays d'Europe à recevoir des investissements massifs venus de Chine. L'Espagne est devenue, en quelques années, une des portes d'entrées privilégiées de Pékin en Europe du Sud. Un rapprochement confirmé récemment lors de la visite d'État en Chine du Premier ministre espagnol, Pedro Sánchez, en septembre. « L'Espagne veut continuer à renforcer ses relations avec la Chine », avait-il alors fait valoir.

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Le déplacement a permis au pays ibérique de signer un accord d'un milliard de dollars avec le groupe chinois Envision. Il doit permettre la construction d'une usine spécialisée dans la production d'hydrogène vert. Une bonne nouvelle pour l'Espagne, qui souhaite multiplier ses investissements dans l'énergie verte.

« La Chine a des intérêts spécifiques en Espagne sur l'énergie, le solaire et l'automobile », acquiesce François Godement, conseiller spécial Asie et États-Unis à l'Institut Montaigne.

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Le rapprochement sino-espagnol n'est pas nouveau. Les relations économiques se sont intensifiées, notamment depuis la signature d'un traité d'investissement bilatéral en 2005. Résultat, rien qu'en 2024, la Chine a investi plus de 3,2 milliards d'euros en Espagne, d'après les chiffres de fDi Markets.

Le stock des investissements chinois en Espagne atteindrait ainsi un peu plus de 11 milliards d'euros cette année, selon le min