Chômage : des inégalités régionales persistantes

 people are seen at the french pole emploi stand during the 20th forum de l'alternance in paris

La crise a accentué fortement les disparités régionales en matière d'emploi selon une récente étude du ministère du Travail.

Publié le 25-09-2018 par Grégoire Normand

Les inégalités restent ancrées dans les territoires. Selon une étude du service de statistiques du ministère du Travail (Dares) publiée ce vendredi, les zones d'emploi avec de très forts taux de chômage demeurent concentrées dans les régions du Nord (Hauts-de-France) et l'Occitanie. Ces difficultés géographiques sont souvent liées à l'histoire économique de la région et l'impact différencié de la crise économique. Les habitants de ces régions, parfois laissés-pour-compte, représentent un enjeu politique de taille à l'heure où les populismes gagnent du terrain dans plusieurs pays européens.

L'ouest privilégié

En moyenne, le taux de chômage s'est élevé à 9,1% en France métropolitaine en 2017 après avoir atteint un pic en 2015 à 10%. Cette moyenne masque évidemment des disparités régionales. Globalement, les résultats de l'étude indiquent que l'ouest de la France a été relativement épargné par les conséquences de la crise. La Bretagne (7,9%) et les Pays de la Loire (7,8) sont les deux régions qui affichent les taux de chômage les plus faibles. A l'opposé, les trois régions les plus touchées par la crise  sont les Hauts-de-France, l'Occitanie (11%) et la région Provence-Alpes-Côte-d'Azur. Selon le travail de la Dares,"huit des dix départements ayant les plus hauts taux de chômage se situent dans ces trois régions."

Au niveau des 304 zones d'emploi réparties sur le territoire français, les disparités sont encore plus visibles avec un écart de 12,2 points entre les zones des Herbie

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités