Les quelque 6.200 entreprises de taille intermédiaire (ETI) sont un des piliers de l'économie française. Elles sont, selon l'Insee, à l'origine de 26% de la richesse créée par les entreprises. Elles sont aussi un gros moteur de l'emploi, puisqu'elles font travailler 3,5 millions de personnes environ, soit le quart des salariés du privé.

Mais aujourd'hui, nombre d'entre elles hésitent face à l'inflation toujours présente, à la demande morne et à l'incertitude politique et budgétaire. Paru mi-novembre, le dernier baromètre de la banque Palatine et du Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (METI) en témoigne : 58,1% des dirigeants d'ETI sondés se disent « inquiets » pour ce dernier trimestre de l'année, et 45,2% anticipent désormais une baisse de leur chiffre d'affaires sur l'ensemble de l'année 2024.

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Chez eux, cette conjoncture crée une forme d'« attentisme des acteurs économiques », selon l'expression de Laurent Saint-Martin, ministre des Comptes publics démissionnaire. Résultat : d'après le sondage METI/Palatine, 33% des ETI envisagent « un gel temporaire » de leurs investissements et 65%, une « réduction ou une suspension des recrutements ».

Malgré la conjoncture, la résilience des ETI

Et pourtant : d'après l'Institut Choiseul, qui publie ce mardi, en partenariat avec La Tribune, un classement des ETI les plus solides du pays, celles-ci montrent une vraie résilience. Selon les mots du think