« Chez Hermès, l'essentiel de nos recrutements sont des profils en reconversion professionnelle »

INTERVIEW. Résultats, matières premières, ressources humaines : à l'occasion de l'inauguration de la Maroquinerie de Guyenne, en Gironde, Emmanuel Pommier, le directeur général du pôle artisanal Hermès maroquinerie-sellerie, revient dans La Tribune sur les enjeux de l'entreprise après un excellent premier semestre 2021.
Publié le 14-09-2021 par Propos recueillis par Pierre Cheminade
LA TRIBUNE - Les résultats du 1er semestre 2021 sont supérieurs au 1er semestre 2019. Quels les sont les marchés les plus dynamiques pour Hermès aujourd'hui ?
EMMANUEL POMMIER - Il y a évidemment une présence forte de l'Asie au sens large, avec notamment le marché chinois qui se porte très bien. Le Japon, qui est un marché très ancien pour Hermès avec des clients très fidèles, continue, année après année, à grandir. Parallèlement, les Etats-Unis sont à nouveau très présents et nous avons également eu la satisfaction de constater que, en Europe et, y compris en France, notre clientèle locale est au rendez-vous. Malgré l'absence de touristes, le magasin de Bordeaux, par exemple, réalise de belles performances ! C'est l'une des forces de cette maison de pouvoir s'appuyer sur une croissance équilibrée de l'ensemble de ses marchés.
Dans de nombreux secteurs, la reprise est entravée par le coût et les problèmes d'approvisionnement. Est-ce que Hermès est concernée par ces difficultés ?
Il y a deux niveaux à considérer : l'impact sur nos projets de développement et de construction de nouveaux ateliers et l'impact sur notre activité. En Gironde, nous n'avons pas souffert de la pénurie des matériaux de construction. Pour les trois autres maroquineries actuellement en projet en France, nous subissons quelques décalages à cause du manque de bois notamment.
En ce qui concerne les matières qui servent à fabriquer nos sacs, près de la totalité des peaux que nous utilisons sont un sous-produ
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