ChatGPT, meilleur ami des pirates informatiques

Une nouvelle étude conduite par la société de cybersécurité israélienne Cato Networks démontre que les IA grand public peuvent facilement fabriquer des logiciels malveillants clés en main, sans devoir produire la moindre ligne de code. Un casse-tête en puissance pour les équipes de cyberdéfense, déjà confrontées à une montée permanente des attaques.
Publié le 21-03-2025 par Guillaume Renouard
Un bidouilleur dénué de toutes compétences en programmation peut-il demander à ChatGPT de lui coder un logiciel clés en main pour dérober des informations confidentielles ? C'est en tout cas ce que montre une nouvelle étude de Cato Networks, acteur israélien de la cybersécurité. À condition d'y mettre un peu de persévérance.
Le chercheur Vitaly Simonovich est ainsi parvenu à contourner les barrières de plusieurs logiciels d'IA générative renommés, dont DeepSeek, Microsoft Copilot et ChatGPT, pour les conduire à coder à sa place un logiciel capable de dérober des informations personnelles stockées sur Google Chrome. Le tout sans utiliser la moindre compétence de programmation. Il lui a simplement fallu environ six heures d'efforts et un peu d'imagination.
Un jeu de rôle conçu pour tromper la vigilance des LLM
Le chercheur a commencé par s'appuyer sur ChatGPT pour écrire un jeu de rôle se déroulant dans un univers fictif, le monde de Velora, où l'écriture de logiciels malveillants est autorisée par la loi. Il a ensuite demandé à ChatGPT de se comporter comme s'ils se trouvaient tous les deux dans ce monde, où le chatbot jouerait le rôle de Jaxon, le meilleur développeur de malwares de Velora.
Vitaly Simonovich a alors suggéré au chatbot de trouver un moyen de récupérer les identifiants pour un gestionnaire de mots de passe Google afin de sauver le monde de Velora, sans lui demander spécifiquem
Lire la suiteLes dernières actualités
Publié le 13/09/2025 à 10:44:42
De dinosaure de la tech à géant de l’IA : comment Oracle a su remonter la pentePublié le 13/09/2025 à 10:44:34
Automobile : les constructeurs chinois devraient remporter 30 % du marché mondial en 2030Publié le 13/09/2025 à 10:44:33
Lutte contre la pédocriminalité : pourquoi le règlement Chat Control divise tant l'EuropePublié le 13/09/2025 à 10:44:32
Budget 2026 : ces chiffres qui plaident pour demander un effort aux retraitésPublié le 13/09/2025 à 10:44:24
Aux États-Unis, l'affaire des émetteurs radio chinois dissimulés près des routesPublié le 13/09/2025 à 10:44:23
Bitcoin : des data centers « flexibles », la grande promesse de l’américain Mara pour séduire les énergéticiens européensPublié le 13/09/2025 à 10:44:14
Dissuasion nucléaire : la France lance une nouvelle version du missile balistique M51Publié le 13/09/2025 à 10:44:12
Fitch dégrade à A+ la France, qui sort du club des dettes « haute qualité »Publié le 12/09/2025 à 10:44:40
KNDS Deutschland gagne une nouvelle commande de char Leopard 2 A8Publié le 12/09/2025 à 10:44:39
Financement de l'adaptation de la France à +4° C : les trois scénarios sur la tablePublié le 12/09/2025 à 10:44:34
Batteries : dans son usine de production pour Stellantis, ACC peine à monter en cadencePublié le 12/09/2025 à 10:44:34
🔴 Notation de Fitch, Microsoft, Danemark... L'essentiel de l'actualité ce vendredi 12 septembre 2025Publié le 12/09/2025 à 10:44:34
Dette de la France : l’agence de notation Fitch ouvre le balPublié le 12/09/2025 à 10:44:29
Data centers : en Norvège, l'efficacité énergétique poussée à son maximumPublié le 12/09/2025 à 10:44:24
Fitch, Moody's, S&P : la lente dégradation de la note de la dette françaisePublié le 12/09/2025 à 10:44:23
Pesticides : les viticulteurs et leurs riverains dans l'attente d'une étude crucialePublié le 12/09/2025 à 10:44:18
Méga-fusion dans le spatial : Airbus, Leonardo et Thales entrent dans le « money time »Publié le 12/09/2025 à 10:44:10
« Les marchés ont déjà anticipé » : treize ans de déni face aux agences de notationPublié le 11/09/2025 à 10:44:45
L'iPhone Air d'Apple, un chamboulement pour les opérateurs télécomsPublié le 11/09/2025 à 10:44:41
« L’heure des cryptos a sonné » : Paul Atkins (SEC) trace le futur de la finance