Bruxelles somme la Wallonie de dire "oui" au Ceta

La wallonie campe sur ses positions et maintient le non au ceta

La balle était à nouveau dans le camp wallon après d'ultimes tractactions jeudi soir autour de l'accord de libre échange UE-Canada (Ceta) pour permettre à la Belgique de donner son feu vert vendredi au traité dont l'éventuel échec menace selon l'UE toute sa politique commerciale.

Publié le 21-10-2016 par latribune.fr

"Je crains que le Ceta ne puisse être notre dernier accord de libre échange", a lancé, solennel, le président du Conseil européen, Donald Tusk, lors d'un sommet des 28 à Bruxelles, enjoignant la Belgique à dire oui d'ici vendredi. M. Tusk a dit compter désormais sur les qualités de "championne en matière de compromis" du petit royaume pour obtenir un dénouement positif, à l'occasion de la deuxième journée du sommet européen, qui sera centrée vendredi sur cette question de la politique commerciale de l'UE.

Selon plusieurs sources, la Commission européenne et les diplomates des 28 ont accepté jeudi soir de donner de nouvelles garanties pour répondre aux inquiétudes de la Wallonie, dont le Parlement se réunit vendredi matin. Mais avant même cette nouvelle réunion, le gouvernement de cette région francophone belge a d'ores et déjà rejeté ces propositions de dernières minutes.

"Le Canada considère qu'il reste des marges de négociations, il apparaît sur certains points plus ouvert que les instances européennes", a toutefois expliqué le chef du gouvernement wallon, Paul Magnette, devant la presse.

Favorable au Ceta, le Premier ministre belge Charles Michel, à la tête d'un Etat fédéral complexe, a besoin du feu vert des sept parlements du royaume pour entériner le traité avec le Canada. Or la Wallonie, la région francophone du sud de la Belgique (3,6 millions d'habitants), refuse toujours d'approuver l'accord négocié pendant sept ans avec Ottawa.

Pris entre le désir de "respecter la

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