Une Ferrari rouge, une ­McLaren orange, une Alpine rose et bleu. Lundi soir dernier, en plein New York, des monoplaces sont alignées comme sur une grille de départ devant un cinéma de ­Broadway. C'est the place to be à l'occasion de l'avant-première de F1 - Le film, le blockbuster de l'été avec son budget de 300 millions de dollars et une promotion digne d'un film de super-héros.

L'acteur oscarisé pour Once upon a Time in Hollywood signe des autographes, accompagné de l'ensemble du casting et d'une quinzaine de pilotes de F1 parmi lesquels George Russell, vainqueur la veille du Grand Prix du Canada, suivi de Charles Leclerc ou du Frenchie Pierre Gasly.

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Mais ce soir-là à Broadway, c'est surtout Lewis Hamilton, septuple champion du monde et coproducteur du film, qui attire la lumière. Car comme le répète à loisir Brad Pitt, c'est bien lui qui a ouvert en grand les portes de la ­catégorie reine du sport auto pour ce tournage hors norme.

Le « Top Gun » de la F1

Le film, conçu comme une sorte de Top Gun de la F1 et réalisé d'ailleurs par Joseph Kosinski, auteur de Top Gun - Maverick, s'est donné tous les moyens pour ravir les fans au moment où la formule 1 est devenue le sport le plus regardé à la télévision : 85 millions de téléspectateurs dans le monde à chaque course, dont près de 1,5 million en France - dimanche 15 juin pour le Grand Prix du Canada.

Soit un doublement de l'audi