François-Xavier Bellamy : « Nos institutions sont bloquées par le gouvernement »
ENTRETIEN - La tête de liste des Républicains accuse la Macronie et le Conseil constitutionnel de s’entendre afin d’empêcher une politique migratoire plus ferme.
Publié le 14-04-2024 par Propos recueillis par Jules Pecnard
LA TRIBUNE DIMANCHE - Le Conseil constitutionnel a rejeté le référendum d'initiative partagée (RIP) des Républicains sur la politique migratoire. Quelles sont les conséquences de ce camouflet pour votre camp ?
FRANÇOIS-XAVIER BELLAMY - Les conséquences pèsent surtout sur les Français ! Il faut mesurer la gravité de ce qui se joue. Nos parlementaires ont bataillé pour faire adopter, dans la loi immigration, des dispositions plébiscitées par les citoyens. Le juge constitutionnel, à la demande de l'exécutif, les a retoquées. Nous avons donc proposé un référendum pour que les Français puissent trancher ; le même juge l'a empêché. Nos institutions sont bloquées, non par notre droit - le Conseil s'appuie sur une interprétation explicitement politique de la Constitution - mais par le gouvernement lui-même, qui bloque toute réforme sur le sujet migratoire.
Le Conseil constitutionnel n'est pas obligé de suivre les recommandations que lui soumet l'exécutif, mais admettons : quel serait l'objectif derrière ?
Le gouvernement aurait pu envoyer un mémoire pour soutenir ce référendum, pour une politique migratoire plus ferme ; il assume l'inverse. Le président a déclaré dans une interview [au Figaro en août 2023] qu'il voulait mettre en œuvre une « politique de peuplement ». De fait, la France n'a jamais accueilli autant d'immigration légale qu'au cours de ces dernières années, sous la responsabilité d'Emmanuel Macron et de Gérald Darmanin : 1 million de personnes entrées en deux ans, un ch
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