Coca-Cola entre au capital de Sponsorise.me

Coca-Cola entre au capital de Sponsorise.me

La multinationale américaine est entrée au capital de la start-up française spécialisée dans le financement participatif des projets sportifs.

Publié le 15-04-2015 par Laurent Baquista

Monétiser les communautés

 

Que de chemin parcouru depuis 4 ans ! Depuis l'époque où Loïc Yviquel et Gilles Dumas faisaient courir le perchiste Romain Mesnil nu dans les rues de Paris, pour attirer l'attention des marques sur les sportifs en quête de sponsors. Depuis, la start-up sépcialisée dans le financement de projets sportifs a su se repositionner et profiter de la vague du crowdfunding, partant du principe que de nombreux petits dons sont plus faciles à obtenir qu'un gros, et , surtout, réussi à « monétiser ces communautés » qui se sont constituées autour de certains sportifs.

Le cas du boxeur décédé récemment, Alexis Vastine, avait en effet attiré l'attention des fondateurs. Loïc Yviquel avait à l'époque dressé ce constat  sans appel : « Il m'expliquait qu'il avait du mal à financer un stage à Cuba et en même temps, il avait 100.000 amis sur Facebook. Ca sert à quoi? »

 

 

Succès au rendez-vous

 

En monétisant les communautés, Sponsorise.me a provoqué l'intérêt des marques, qui se sont souvent mobilisées pour reverser un euro supplémentaire par euro versé par les particuliers. Les résultats sont au rendez-vous, sur tous les plans : 70% des projets aboutissent, et Sponsorise.me a réalisé une chiffre d'affaires d'un million d'euros. C'est aussi pour ces raisons que Coca-Cola a choisi d'investir dans l'entreprise.

Sponsorise.me va donc ouvrir de nouveaux bureaux, aux Etats-Unis, et se développer sur un nouveau marché, encore plus mature. Elle est la 6ème start-up à susciter l'intérêt du géant d'Atlanta. En France, Sponsorise.me caresse aussi un espoir extraordinaire : devenir la plateforme chargée de la collecte de fonds pour financer la candidature de Paris pour les Jeux Olympiques de 2024, car le CNOSF souhaite recourir pour cela au financement participatif : « On est en négociations. Ils pourraient tenter tout seuls l'aventure, mais on a un vrai savoir faire, une maîtrise de la technologie des réseaux sociaux », précise Loïc Yviquel.

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