Bruno Le Maire, après l'orage
Recadré par le chef de l’État, le ministre des Finances va-t-il voir désormais ses ambitions contrariées, alors que la situation budgétaire se dégrade ?
Publié le 14-04-2024 par Ludovic Vigogne
« Il ne faut pas être bon garçon. Il faut être moins propre sur soi. Moi, je prends mon risque. » Mercredi, Bruno Le Maire déjeune avec une bonne trentaine de députés Renaissance réunis à la questure de l'Assemblée nationale et au sein du club Concorde, positionné à la droite de la majorité. « En politique, on existe quand on est attaqué, donc moi je me porte très bien depuis dix jours », poursuit, bravache, le ministre des Finances. Le matin, à l'occasion du petit déjeuner de la majorité à Matignon, il a déjà tenu à faire bonne figure: « Je ne joue à aucun jeu. Les deux choses qui m'empêchent de dormir en ce moment, c'est l'endettement du pays et son rapport avec les créanciers, ainsi que la guerre. »
Les jours précédents, Bruno Le Maire a été au cœur de l'orage. Emmanuel Macron l'a spectaculairement recadré. Lundi, le chef de l'État s'est exceptionnellement invité à la réunion hebdomadaire de coordination, qui réunit les principaux cadres de la majorité, comme l'a rapporté Le Figaro. « J'entends parler de PLFR [projet de loi de finances rectificatives]. Je n'en vois pas l'intérêt », a-t-il asséné, intimant à son camp de clore le débat sur la question des finances publiques, qui l'anime depuis leur brutale dégradation. Tous les présents comprennent qui la colère présidentielle foudroie ainsi. Le matin même, le locataire de Bercy a encore appelé Laurent Marcangeli, le président du groupe Horizons, pour le convaincre de la nécessit
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