VTC: Laurent Grandguillaume défend les "pots de terre" contre les "pots de fer"

Uberisation

Le député socialiste Laurent Grandguillaume a défendu jeudi les positions des "pots de terre", les chauffeurs indépendants, contre les "pots de fer", les plateformes comme Uber ou Chauffeur Privé, vent debout contre le texte du parlementaire, entré en commission au Sénat mercredi.

Publié le 21-10-2016 par Mounia Van de Casteele

"Je ne me mettrai pas à genou devant une plateforme qui cherche à imposer son état de fait à l'Etat de droit", a déclaré Laurent Grandguillaume, lors d'une conférence de presse organisée jeudi par le syndicat des chauffeurs privés SCP-VTC, affilié à l'Unsa, à la Bourse du travail à Paris. Selon le député socialiste de Côte d'Or, sa proposition de loi vise notamment à "pacifier" les relations entre taxis et VTC (voiture de transport avec chauffeur) après des mois de conflits. C'est une réponse au "phénomène d'ubérisation du travail", explique-t-il, tout en précisant qu'il défend "la liberté d'entreprendre":

"Je ne dis pas qu'il y a des gentils et des méchants. L'enjeu de cette loi est de rééquilibrer les relations entre les chauffeurs, les pots de terre, et les applications, les pots de fer. Ma seule préoccupation est celle des consommateurs et des chauffeurs, mais pas celle d'Uber ni de G7."

Objectif : défendre les chauffeurs

Le texte, adopté en première lecture à l'Assemblée nationale, prévoit notamment d'interdire aux plateformes mettant en relation passagers et chauffeurs (elles prélèvent une commission de 20% sur le prix de la course) d'imposer des clauses d'exclusivité aux chauffeurs ou des quotas de courses minimum, afin qu'ils puissent faire jouer la concurrence. Le député dénonce "les montants exorbitants des commissions prélevées par les plateformes". Et à ce titre, déclare:

"Il n'y a pas une disposition dans la loi, qui aille à l'encontre des chauffeurs. Je l'assu

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