Perte fortement réduite

Le spécialiste des tubes sans soudure pour l'industrie pétrolière a publié ce matin une perte nette de 126 millions d'euros durant le premier trimestre de 2016. Bien qu'importante, cette perte est plus de deux fois moins élevée que celle enregistrée au premier trimestre de l'année dernière, en plein coeur de la crise de l'industrie pétrolière.

La performance opérationnelle du groupe a elle aussi connu une embellie. Certes, elle se traduit par une perte de 21 millions d'euros, mais en 2015, la perte accumulée sur les trois premiers mois de l'année atteignait 72 millions d'euros. Même si la conjoncture de l'industrie pétrolière s'est légèrement améliorée, cette embellie est à mettre au crédit du plan de réorganisation, d'une reprise des livraisons au Brésil et d'une légère amélioration de la situation aux États-Unis.

Le groupe résiste bien

Toutefois, comme le précise Philippe Crouzet, le président du directoire de Vallourec, « la date de la reprise du marché Pétrole et Gaz dans le reste du monde demeure incertaine ». En attendant, les autres activités de Vallourec sont également confrontées à « un environnement de marché atone », a indiqué Philippe Crouzet.

Malgré tout, le chiffre d'affaires de Vallourec au premier trimestre a réussi à atteindre 783 millions d'euros, ce qui représente une hausse de 16,7 % par rapport à la même période de l'année précédente. Au crédit de cette hausse, l'augmentation des volumes aux États-Unis et un effet de périmètre positif lié à l'intégration du groupe chinois Tianda, ainsi qu'un impact des taux de change positif.