Uranium : malgré ses pertes au Niger, Orano publie des résultats « survitaminés »

Sur l'année 2024, l'Ebidta d'Orano s'envole à 2 milliards d'euros malgré ses déconvenues au Niger. Le spécialiste tricolore du combustible nucléaire poursuit sa stratégie de diversification.
Publié le 19-02-2025 par Juliette Raynal
C'est l'effet waouh d'une spécificité comptable de l'industrie du cycle du combustible nucléaire. Alors que l'industriel Orano a perdu le contrôle de ses filiales au Niger et a dû réaliser une dépréciation d'actifs à hauteur de 200 millions d'euros au premier semestre 2024, cette altération passe inaperçue dans ses résultats annuels, publiés ce mercredi 19 février.
Le groupe tricolore affiche, en effet, un chiffre d'affaires de 5,8 milliards d'euros et un Ebidta (un indicateur de rentabilité économique) de 2 milliards d'euros au titre de l'exercice 2024. « Ces résultats sont survitaminés par des contrats avec des électriciens japonais et le retour de matières radioactives leur appartenant. Ce retour a des effets comptables extrêmement importants », a expliqué à la presse, Nicolas Maes, le directeur général d'Orano. A titre de comparaison, le groupe avait enregistré un chiffre d'affaires de près de 4,8 milliards d'euros en 2023 et un Ebidta de 1,2 milliard d'euros.
Une bosse dans le chiffre d'affaires
Alors, comment s'explique concrètement ce boom ? Par le passé, Orano a noué des contrats auprès de dix électriciens japonais pour le traitement de leurs combustibles usés. Mais la valeur de ces services réalisés au fil des ans n'a pu être inscrite au bilan comptable de l'entreprise que l'année du retour à leurs propriétaires des ultimes déchets radioactifs. Ces déchets correspondent aux éléments des combustibles
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