Une bonne année dans les salles de cinéma françaises

Le cinéma représente près de 40% des entrées pour l'année 2023.
Publié le 03-01-2024 par Esther Buitekant
La première année sans restrictions sanitaires depuis 2020
Le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) vient de publier son bilan annuel de la fréquentation des salles de cinéma. Elle atteint 181 millions d'entrées en 2023, en hausse de 18,9% par rapport à 2022. Ces chiffres sont en recul de 13,1% seulement, par rapport à la moyenne des années 2017-2019, historiquement élevée. Il s'agit donc presque d'un retour à la normale pour les salles de cinéma qui ont vécu leur première année sans aucune restriction sanitaire depuis la pandémie de Covid-19 en 2020. 'La France réussit la meilleure reprise parmi les pays comparables grâce à la diversité des oeuvres proposées, particulièrement françaises et l'engagement de nos salles de cinéma', se félicite Dominique Boutonnat, président du CNC. Ce dernier a salué les succès de films comme Alibi.com 2, les deux volets des Trois Mousquetaires, 3 jours max, Miraculous, mais aussi Anatomie d'une chute, Le Règne animal, Barbie, Oppenheimer ou encore Killers of the flower. Une diversité qui illustre 'à quel point le public français est curieux et éclectique', observe-t-il.
Quel sera l'impact des Jeux Olympiques sur la fréquentation ?
Pour Marc-Olivier Sebbag, le délégué général de la Fédération nationale des cinémas français (FNCF), 'les objectifs du début de l'année 2023 ont été remplis'. Mais à quoi peut-on s'attendre en 2024 dans les salles de cinéma ? La sortie de plusieurs grosses productions a été décalée à 2024 suite à la grève à Hollywood et des incertitudes demeurent encore quant au calendrier des sorties. Sur l'ensemble de l'année, la FNCF s'attend à un exercice 'en croissance, ou au minimum autour du chiffre réalisé en 2023', même si le premier semestre pourrait être 'plus difficile que l'an dernier'. Quant à l'impact des JO sur la fréquentation des salles, Marc-Olivier Sebbag estime dans les Échos que si 'des impacts locaux' sont envisageables, 'ce n'est pas un sujet d'inquiétude global'.
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