Des performances supérieures aux attentes

Grâce aux excellentes performances enregistrées par sa filiale Genzyme et par sa division vaccins Sanofi Pasteur, le chiffre d'affaires du géant pharmaceutique français a enregistré une hausse de 3 % à taux de change constants lors du troisième trimestre de l'exercice 2016. Ce chiffre d'affaires atteint 9,652 milliards d'euros, dépassant ainsi largement le consensus Financial Inquiry établi pour Thomson Reuters, qui prévoyait 9,563 milliards.

Par ailleurs, le résultat opérationnel des activités a connu une augmentation de 12,8 % à taux de change constants, et s'établit à 3,097 milliards d'euros. Là encore, le consensus de 2,728 milliards d'euros des analystes est très largement dépassé. Enfin, le résultat net du groupe pharmaceutique français est en croissance de 11,1 % à taux de change constants, et s'élève à 2,300 milliards d'euros, alors que le consensus des analystes tablait sur un maximum de 1,979 milliard.

Sanofi a également annoncé un rachat de ses propres actions, à hauteur de 3,5 milliards d'euros.

La rançon des mesures prises l'an dernier

Selon Olivier Brandicourt, le patron de Sanofi, cette performance remarquable est le fruit des mesures prises depuis quelques mois : « la mise en place d'une organisation plus ciblée nous a permis de gagner en efficacité et de générer des économies qui ont contribué à notre performance financière », a précisé Olivier Brandicourt.

Malgré ces succès, le laboratoire anticipe une baisse de ses ventes sur les produits consacrés au traitement du diabète de 4 % à 8 % en moyenne annuelle pendant les deux prochaines années. D'ailleurs, au troisième trimestre, le chiffre d'affaires réalisé par Sanofi dans ce domaine a diminué de 3 % en données comparables, essentiellement à cause du repli de 5,4 % des ventes du Lantus enregistré aux Etats-Unis. En effet, ce médicament ne sera plus remboursé aux Etats-Unis, car jugé trop coûteux par rapport à certains de ses concurrents.

Enfin, Sanofi a annoncé sa décision de céder ses activités dans les médicaments génériques durant les trois prochaines années.