Des ventes à la hausse

Un véhicule sur neuf acheté dans le monde en 2018 était une voiture d'une marque de l'alliance Renault-Nissan-Mitsubishi. Dans un secteur hyper compétitif en proie à des difficultés, notamment en raison de la hausse du coût des matériaux, le groupe franco-japonais se porte bien et l'a fait savoir dans un communiqué publié mercredi. Devançant toujours Volkswagen et Toyota, Renault-Nissan-Mitsubishi revendique « sa position de leader mondial des ventes en volume de véhicules particuliers et utilitaires légers ». Si Nissan accuse une baisse générale, Renault établit un nouveau record de vente avec une progression de 3,2%, notamment en raison du succès de Dacia.

Une lueur au milieu du scandale Carlos Ghosn

Depuis l'année dernière et l'incarcération puis la démission du patron de Renault Carlos Ghosn, l'alliance est dans la tourmente. Soupçonné de malversations financières, l'ancien patron de Renault continue de clamer son innocence et se dit aujourd'hui victime « d'un complot et d'une trahison » émanant de Nissan dont les dirigeants se seraient opposés à une intégration des trois constructeurs au sein d'une holding commune. Il s'agit pourtant ici du grand défi attendant les trois constructeurs qui ne constituent pas un groupe à part entière, Renault détenant des parts de Nissan, Nissan de Renault et de Mitsubishi. L'objectif est de continuer à les rapprocher pour pouvoir faire enfin de réelles économies d'échelle et produire les véhicules sur des plateformes communes.