Réacteurs EPR d'Hinkley Point : EDF annonce de nouveaux retards et surcouts

Réacteurs EPR d'Hinkley Point : EDF annonce de nouveaux retards et surcouts

Le chantier d'Hinkley Point (Angleterre) durera - selon les prévisions d'EDF - un an de plus, soit jusqu'en 2027 ; et coûtera 3 milliards de livres supplémentaires.

Publié le 24-05-2022 par Valérie Macquet

Un démarrage qui se fait attendre


Le démarrage des deux réacteurs nouvelle génération (EPR) d Hinkley Point, initialement prévu pour fin 2025, avait déjà été repoussé l'an dernier, à juin 2026. Mais EDF a annoncé jeudi dernier que le chantier accuserait un nouveau retard d'un an. « Le démarrage de la production d'électricité de l'unité 1 est désormais prévu en juin 2027. Le risque de report de la livraison des deux unités est évalué à 15 mois, en supposant l'absence de nouvelle pandémie et d'effet additionnel de la guerre en Ukraine », a ainsi indiqué le groupe dans un communiqué. Le retard est mis sur le compte des deux ans de pandémie : "Les personnes, les ressources et la chaîne d'approvisionnement ont été mises à rude épreuve et leur efficacité a été limitée". Le prochain jalon sera la pose du dôme sur l'unité 1 de la centrale, au deuxième trimestre 2023, au lieu de fin 2022.


Des couts qui s'envolent


EDF a aussi communiqué sur les surcouts que connait le chantier d'Hinkley Point : « Le volume d'études et de travaux de génie civil, et le coût de ces travaux et en particulier des ouvrages maritimes, ont augmenté », explique le groupe, qui estime ainsi désormais le coût du projet « entre 25 et 26 milliards de livres sterling ». Lorsque le gouvernement britannique avait donné son feu vert en 2016, il était question de 18 milliards.

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