Qui veut en finir avec le télétravail ?

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Aux États-Unis, plusieurs grands groupes reviennent sur la flexibilité. En France, les entreprises souhaitent mieux l’organiser.

Publié le 22-09-2024 par Marie-Pierre Gröndahl

Retour au bureau obligatoire. Le message interne envoyé à 300 000 salariés d'Amazon dans le monde - sur plus de 1 million au total - le 16 septembre est sans équivoque. Dès le 2 janvier 2025, ces derniers devront passer cinq jours par semaine dans leurs bureaux respectifs, au lieu de trois aujourd'hui.

Une directive accompagnée de quelques phrases bien senties qui traduisent la piètre opinion d'Andy Jassy, le PDG du géant de la tech depuis plus de trois ans, vis-à-vis du télétravail : « Avant la pandémie, pouvoir travailler à distance deux jours par semaine n'était pas un acquis. L'inverse deviendra vrai à son tour [sous-entendu : le travail au bureau redeviendra la norme]. Une forte proximité avec vos collègues est indispensable pour innover et résoudre des problèmes. » En privé, le patron estime que « tous les dirigeants d'entreprise veulent que leurs employés cessent leur activité à domicile ». Au nom de la productivité, même si aucune étude n'a démontré une baisse due au travail en distanciel ni un recul de la culture d'entreprise.

Lire aussiAmazon acte la fin du télétravail pour les fonctions administratives

Si la majorité des grands noms de la Silicon Valley n'ont pas souhaité contraindre leurs employés à renoncer à la flexibilité mise en place depuis quatre ans, à l'exception d'Elon Musk (propriétaire de Tesla et de X), plusieurs partagent en e et - plus discrètement - les idées du successeur de Jeff Bezos. Comme Apple, qui a relevé en 2023 le quota de présence exigée

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