Pour Maxime Saada (Canal+), « c'est terminé pour CanalPlay »

Lors d'une audition par la commission de la culture du Sénat, le président du directoire du groupe Canal+ a jugé que l'Autorité de la concurrence a mis trop de temps à lever l'interdiction d'avoir des exclusivités pour CanalPlay. Ce qui, selon lui, a accéléré la chute de la plateforme de vidéo à la demande par rapport à ses rivaux Netflix et Amazon.
Publié le 29-06-2018 par Pierre Manière
Il était pour le moins remonté. Ce mercredi, Maxime Saada était auditionné par la commission de la culture, de l'éducation et de la communication du Sénat. Le président du directoire du groupe Canal+ a saisi cette opportunité pour fusiller copieusement « l'environnement » réglementaire et fiscal qui, selon lui, plombe et menace la société. Et ce, alors qu'il est confronté à la concurrence féroce de géants du numérique, à l'instar de l'ogre américain Netflix. Pour illustrer ses propos, Maxime Saada a fait le point sur la situation de sa plateforme de vidéo à la demande CanalPlay. Ou plutôt, comme il l'a indiqué, sur son agonie, en faisant état d'une sévère fuite des abonnés. Celle-ci serait, à l'en croire, la conséquence de la levée trop tardive d'une interdiction par l'Autorité de la concurrence. Cinglante explication :
« Vous le savez, suite à l'acquisition de notre concurrent TPS, nous avons fait l'objet d'injonctions et d'engagements vis-à-vis de l'Autorité de la concurrence, a-t-il rappelé. Il s'agissait d'une soixantaine d'engagements tout de même ! Et je rappelle que parmi ces injonctions ou ces engagements, nous n'avions plus, par exemple, la possibilité d'avoir des exclusivités pour notre offre de vidéo à la demande CanalPlay. [...] Au moment où Netflix est arrivé en France, le seul acteur français de la vidéo à la demande par abonnement, c'était CanalPlay. Nous avions 800.000 abonnés, et nous avons eu l'interdiction d'avoir des exclusivités face à Netflix et Amazon.
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