Où en est SeaBubbles, le projet de taxis volants sur l'eau ?

Le taxi volant de la startup française SeaBubbles vole au-dessus de la Seine, à Paris, durant une démonstration, le 22 mai 2018

Alain Thébault, le fondateur de cette startup française, espère en lancer la production en série début 2021. Neuf SeaBubbles, vendues autour de 250.000 euros pièce, ont déjà été commandés, affirme-t-il.

Publié le 05-08-2020 par Fabien Marchesini Dufau, AFP

La production en série des SeaBubbles, des "taxis volants" sur l'eau, commencera en janvier, affirme le fondateur de la startup française, Alain Thébault.

"On finalise la version définitive du SeaBubble jusqu'en décembre, puis elle rentre en production début 2021 pour des livraisons six mois plus tard", a précisé à l'AFP M. Thébault.

Créée en 2016, l'entreprise veut décongestionner les villes en développant le transport aquatique, avec une promesse: "une absence de bruit, de vagues, de pollution et un véhicule qui recrache juste de la vapeur d'eau grâce à [sa propulsion à] l'hydrogène", s'enthousiasme l'architecte naval.

Pour réaliser cette prouesse, les SeaBubbles reprennent le principe de l'hydroptère développé par Alain Thébault, avec lequel il a battu un record de vitesse à la voile en 2009.

Des "foils", sorte d'ailerons immergées, maintiennent le bateau hors de l'eau à environ 50 centimètres au-dessus des vagues, grâce à la vitesse. "Cela fait 30% à 40% de frein en moins", explique l'entrepreneur.

Le PDG table sur une production initiale de 50 véhicules. Neuf SeaBubbles ont déjà été commandés, affirme-t-il.

M. Thébault met en avant l'intérêt de villes comme "Dubaï, Venise, Zurich, Paris..." et espère vendre les 50 premières unités "avant la fin de cette année".

"J'ai adopté le modèle de Tesla [le constructeur américain de voitures électriques haut de gamme, Ndlr]. Il faut verser un acompte symbolique et vous la payez à la livraison", explique l'inventeur.

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