C'est Angell qui a remporté l'appel d'offres lancé par Mini (racheté il y a plusieurs années par BMW) afin de développer, fabriquer et vendre, pendant cinq ans, des vélos électriques. Ils seront fabriqués dans l'usine SEB d'Is-sur-Tille, qui se trouve au nord de Dijon.

Pour une Mini achetée, un vélo proposé ?

Mini poursuit donc son développement dans le domaine de l'électrique. Rappelons que la marque lancera cette année deux nouveaux modèles et vise le 100 % électrique d'ici à 2030. Pour en revenir aux vélos développés par Angell, ils devraient être commercialisés dès la fin de cette année et seront, comme indiqué par les deux entreprises, distribués sur plusieurs réseaux. Selon Le Monde, les équipes design de Mini travailleront avec Angell. L'objectif de Mini, face à une clientèle de plus en plus tournée vers l'électrique et préférant un vélo plutôt qu'une deuxième voiture, est de vendre une voiture et un vélo à ses clients (sous forme d'offres ou de lots à prix avantageux, par exemple ?). La candidature d'Angell a séduit Mini, notamment parce qu'elle propose une fabrication locale. Certains éléments des vélos viennent toutefois de l'étranger. C'est le cas des pédales et des freins. Angell, fondée en 2019 par Marc Simoncini (Meetic), souhaite développer son offre de vélos et son mode de distribution qui, jusqu'ici était 100 % digital. La start-up cherche en outre à lever 25 millions d'euros. Le partenariat avec Mini pourrait l'aider à atteindre son objectif.