Les chauffeurs VTC se battent pour obtenir « un revenu minimum garanti »

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Après la signature d'un accord en France entre chauffeurs VTC et plateformes sur l'instauration d'un tarif minimum par course, les syndicats souhaitent s'attaquer au revenu minimum garanti. Une revendication ancienne des chauffeurs mais difficile à mettre en place.

Publié le 13-02-2023 par latribune.fr

Mi-janvier, quatre syndicats sur sept ont signé avec les plateformes un premier accord pour instaurer un revenu minimum mais seulement par course, soit 7,65 euros net (le prix pour le client est plus élevé et inclut les commissions et taxes). Des débuts encore trop timides pour le syndicat Union-Indépendants qui souhaite l'ouverture d'un dialogue plus global sur la question des revenus.

Il réclame « un revenu garanti qui permettrait aux VTC de vivre dignement ». Cela doit passer par « la revalorisation de la tarification horokilométrique », insiste Fabian Tosolini, délégué national du syndicat Union-Indépendants. Cette mesure permet de calculer le prix d'une course en fonction du temps passé et des kilomètres parcourus. Actuellement, les plateformes rémunèrent entre 1,05 euro et 1,20 euro du kilomètre.

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Une première initiative qui ne fait pas l'unanimité chez les chauffeurs

« Pour atteindre un seuil de rentabilité, on devrait être à 1,40 euro du kilomètre sur une gamme éco, pour une berline à 1,95 et pour la gamme van, on devrait être à 2,50 », estime Brahim Ben Ali, secrétaire général du syndicat INV. Lui et son organisation, qui dit rassembler 4.700 chauffeurs, refusent de participer aux discussion syndicales car ils en contestent les modalités.

Les chauffeurs VTC indépendants méritent mieux, s'insurge-t-il car « l'huile de vidange a explosé de 40%, les

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