Le gouvernement ressuscite le Conseil d’orientation des infrastructures

David Valence

Né en 2017 pour nourrir la loi d'orientation des mobilités, le Conseil d'orientation des infrastructures renaît de ses cendres, quatre ans plus tard ce jeudi, pour éclairer le gouvernement sur les politiques d'investissement dans les transports.

Publié le 11-03-2021 par César Armand

C'est un objet politico-administratif méconnu du grand public qui s'apprête à connaître ce 11 mars une seconde jeunesse : le Conseil d'orientation des infrastructures. Sa mission depuis 2017 : « éclairer le gouvernement sur les politiques d'investissement dans la mobilité et les transports ». À peine nommés par l'exécutif, ses 16 membres - élus locaux, hauts fonctionnaires, personnalités qualifiées, parlementaires nationaux et européens - se mettent au travail et accouchent, le 1er février 2018, d'un rapport intitulé « Mobilités du quotidien : répondre aux urgences et préparer l'avenir ».

À l'intérieur, trois scénarios d'investissements - 48, 60 et 80 milliards d'euros sur 20 ans - et trois priorités : l'entretien et la modernisation des réseaux existants, le traitement des nœuds ferroviaires (une portion de réseau ferré où convergent plusieurs lignes de chemin de fer, Ndlr) et l'amélioration de la desserte routière des territoires les plus enclavés. Leur travail ne finit pas sur une étagère et se retrouve intégré au projet de loi d'orientation des mobilités (LOM) du 24 décembre 2019 : l'État programme 13,4 milliards d'euros d'investissements dans les infrastructures de transport d'ici à fin 2022 et 14,3 milliards pour la période 2023-2027.

Fret ferroviaire et LGV Rhin-Rhône

Un an s'écoule et le 31 décembre 2020, le Conseil d'orientation des mobilités refait surface au Journal officiel. Si sa mission initiale reste inchangée, il doit désormais « inclure les équipements et ser

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités