Le capital-investissement français veut faire jeu égal avec le Royaume-Uni

Calculatrice et trombones (comptes, entrepreneurs, entreprises, argent, finances, TPE, PME, entreprenariat, finances, banques, startup, business plan, argent)

En 2015, les sociétés françaises de capital-investissement ont injecté 10,7 milliards d’euros dans des entreprises, essentiellement des PME hexagonales. Un montant que l’Association française des investisseurs pour la croissance (Afic) veut doubler d’ici cinq ou six ans, pour rejoindre les 20 milliards investis chaque année par le « private equity » britannique.

Publié le 01-04-2016 par Christine Lejoux

Les années noires du capital-investissement français semblent révolues. En 2015, pour la troisième année consécutive, les acteurs de ce métier, qui consiste à placer dans des sociétés non cotées l'argent confié par des investisseurs, ont augmenté leurs investissements. Les quelque 280 sociétés de capital-investissement membres de l'Afic (Association française des investisseurs pour la croissance) ont injecté l'an dernier 10,7 milliards d'euros dans des entreprises, essentiellement des PME françaises. Un montant qui représente non seulement un bond de 23% par rapport à 2014, mais qui signe également le retour des investissements du « private equity » français à leur niveau de 2008, avant la crise financière. L'éclatement de cette dernière les avait fait sombrer à un plancher de 4,1 milliards d'euros en 2009, puis stagner à 7 milliards environ jusqu'en 2013.

La satisfaction de Michel Chabanel, président de l'Afic, est pourtant loin d'être totale : « 2015 est un bon cru, mais le palier de 10 milliards d'euros d'investissements demeure loin de celui du Royaume-Uni », a nuancé le dirigeant lors d'une conférence de presse, mardi 29 mars. De fait, bon an mal an, les sociétés britanniques de private equity investissent deux fois plus que leurs concurrentes françaises, soit une vingtaine de milliards d'euros. Or « il n'y a pas de raison que la France, deuxième marché du capital-investissement en Europe, ne se rapproche pas du Royaume-Uni », estime Michel Chabanel. Qui fixe donc pour o

Lire la suite

Voir la suite...

Les dernières actualités