Ces licenciements vont coûter 1,2 milliard au groupe 

Accenture réduit la voilure. Selon le document déposé auprès de la SEC, le régulateur des marchés financiers américain, ces suppressions de postes doivent s'étaler sur 18 mois. Sur cette période, le groupe prévoit des charges exceptionnelles d'environ 1,5 milliard de dollars liées à ce plan de réductions de coûts, dont 1,2 milliard directement liés aux licenciements. 'Nous prenons des mesures pour réduire nos coûts au cours de l'exercice 2024 et au-delà tout en continuant d'investir dans notre entreprise et nos collaborateurs', a expliqué Julie Sweet, la patronne d'Accenture, dans un communiqué. Confrontées à de nombreuses incertitudes, les entreprises sont aujourd'hui plus frileuses à la perspective de recourir aux services d'un cabinet extérieur. Le groupe a déclaré qu'il s'attendait désormais à ce que la croissance annuelle de son chiffre d'affaires pour l'exercice 2023 se situe entre 8 % et 10 %, contre 8 % à 11 % auparavant.

"Nos résultats d'exploitation sont affectés par les conditions économiques'

Accenture, qui avait recruté 38.000 personnes au cours de l'exercice clos en février 2023, doit désormais faire face à une conjoncture difficile. "Nos résultats d'exploitation sont affectés par les conditions économiques, y compris les conditions macroéconomiques, l'environnement inflationniste global et les niveaux de confiance des entreprises. De nombreuses incertitudes économiques et géopolitiques persistent sur de nombreux marchés à travers le monde, ce qui a eu et pourrait continuer à avoir un impact sur nos activités, notamment en ce qui concerne l'inflation des salaires et la volatilité des taux de change des devises étrangères. Dans certains cas, ces conditions ont ralenti le rythme et le niveau des dépenses des clients", détaille le groupe.