Mazda s'attend à voir la situation impacter sa production à partir du mois de février, a annoncé Reuters. À la suite de la communication de ses résultats, précise l'agence, le PDG du constructeur, Akira Marumoto, a estimé le nombre de véhicules touchés ce mois-ci à 7 000. La société prévoit de surveiller la situation au jour le jour pour réduire les conséquences de la pénurie.

Marumoto, cité par Reuters, a par ailleurs précisé que les prévisions révisées pour l'exercice complet prenaient en compte les retombées de la pénurie tant au niveau des ventes que du chiffre d'affaires. Le constructeur a ainsi publié une note montrant une révision à la hausse de son résultat opérationnel, de son bénéfice net et de ses ventes nettes. Mazda évoque notamment, au chapitre des facteurs de ces révisions, l'amélioration constante de ses dépenses marketing et la réduction de ses coûts fixes. 

La semaine dernière, des sources avaient annoncé à Reuters que Mazda allait réduire son volume de production sur les mois de février et de mars de 34 000 véhicules. Une affirmation corrigée jeudi, le constructeur prévoyant qu'un maximum de 30 000 voitures seraient concernées.

Embouteillage

Cette situation, qui touche de nombreux constructeurs comme Ford ou Toyota, est l'un des effets secondaires de la crise sanitaire. Sur la première partie de l'année 2020, l'automobile a en effet vu la demande fondre.  En parallèle, la massification du télétravail a entraîné une hausse des besoins en composants notamment pour les ordinateurs et a amené les fabricants comme TSMC à se réorganiser et à réassigner leur production. Mais avec la reprise du secteur automobile en fin d'année, il s'est créé un embouteillage dans les usines de production.