La nouvelle vie de Carlos Ghosn au Liban

La nouvelle vie de Carlos Ghosn au Liban

Alors qu'il est toujours sous le coup de deux mandats d'arrêt internationaux délivrés par le Japon en 2020 et la France en avril 2022, l'ex-patron de Renault-Nissan réfugié au Liban s'est reconverti dans l'enseignement.

Publié le 29-12-2022 par Valérie Macquet

« Coincé » au Liban ...


Fin 2019, Carlos Ghosn, l'ex-PDG de Renault-Nissan, fuyait le Japon dans des conditions rocambolesques, alors qu'il devait y être jugé pour "malversations financières aggravées". Il trouvait alors refuge au Liban, l'un des pays, dont il détient la nationalité, avec la Française, et le Brésil. Et s'il s'est vu retirer son passeport (avec l'interdiction de quitter le Pays), la situation est plutôt confortable pour lui, puisque qu'alors qu'il est visé par deux mandats d'arrêt internationaux... Mais que le Liban n'extrade pas ses ressortissants. L'ex patron a par ailleurs entammé une nouvelle carrière loin du monde automobile.


Une reconversion surprenante


Selon une enquête de France Info, publiée en juillet dernier, l'ex-homme d'affaires a engagé un partenariat avec l'Université maronite du Saint-Esprit de Kaslik (USEK). Il y a, entre autres, créé  un cycle de management : la "Business Strategy and Performance". Ce cursus propose une formation en dix ateliers de trois heures, dont les frais d'inscription s'élèvent à la modique somme de 20.000 dollars ! Outre Carlos Ghosn lui-même, il faut dire que les intervenants, issus de son carnet d'adresse, jouissent d'un certain prestige. On peut notamment y croiser un ancien de la banque Goldman Sachs qui dirige un puissant fonds d'investissement, ou bien son ancien bras droit chez Renault, le Français Thierry Bolloré, directeur général (sur le départ) de Jaguar Land Rover.

Les dernières actualités