L'hécatombe se poursuit dans le prêt-à-porter, Kookaï est en redressement judiciaire

L'hécatombe se poursuit dans le prêt-à-porter, Kookaï est en redressement judiciaire

L'enseigne de mode féminine, créée en France en 1983, a annoncé son placement en redressement judiciaire, le 1er février dernier.

Publié le 06-02-2023 par Valérie Macquet

« Une opportunité de rebondir et d'assainir sa situation financière » 


C'est ainsi que l'enseigne de prêt à porter féminine a qualifié son placement en redressement judiciaire, intervenu  le 1er février dernier. Tant mieux si la marque voit le verre plutôt à moitié plein. Elle a expliqué par communiqué que même si elle doit faire face « aux difficultés économiques que rencontre le secteur du prêt-à-porter en Europe, que la crise du Covid-19 n'a fait qu'accentuer », ses 121 boutiques françaises resteront ouvertes et les 320 salariés en activité. Kookaï a « manqué cruellement de moyens et de soutien des banques », a aussi déploré l'enseigne, évoquant certainement, entre autres, le refus de Prêts garantis par l'État (PGE) durant la pandémie.


La valse des procédures dans le secteur du textile

 

Créée en France en 1983, Kookaï a connu un succès certain en Europe, avant de se développer en Australie dans les années 2000. Elle a ensuite été rachetée en 2017 au groupe Vivarte (Caroll, Minelli, La Halle, Naf Naf, Chevignon...), par l'homme d'affaires australien Rob Cromb.  Elle subit aujourd'hui les assauts du commerce en ligne et le contre coup de crise sanitaire, à l'instar de beaucoup de ses concurrents... Cop.Copine, par exemple, mise à l'arrêt faute de repreneurs, Pimkie, qui, en cours de cession, pourrait malgré tout connaître un grand plan social, ou encore Camaïeu, placée en liquidation le 28 septembre 2022, laissant sur le carreau environ 2600 salariés...

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