L'explosion des bipeurs souligne la fragilité de la supply chain électronique
Les attaques visant les appareils de communication du Hezbollah mettent en lumière l'inquiétude croissante sur la sécurité du matériel hardware, à l'instar des logiciels. Si une attaque similaire sur des smartphones reste peu probable, les experts appellent à une plus grande vigilance sur la sécurité de la filière électronique, composée de multiples sous-traitants.
Publié le 27-09-2024 par Marine Protais
Nos smartphones sont-ils des bombes en puissance ? La question s'est posée après l'explosion coordonnée de bipeurs et de talkie-walkies au Liban, faisant 15 morts et plus de 3 000 blessés il y a quelques jours. Certes, les smartphones sont distribués bien plus massivement que des appareils technologiques anciens comme les talkie-walkies et les bipeurs. Mais cette attaque inédite en termes d'amplitude, attribuée à Israël, révèle aussi, selon certains experts, la difficulté de surveiller l'ensemble de la supply chain de l'électronique.
Pour l'heure, nous ne savons pas exactement comment les attaquants ont procédé pour intégrer une charge de 3 grammes d'explosif dans les bipeurs. Cibler un appareil pour le piéger, cela s'est déjà vu : le renseignement israélien a déjà mené ce type d'attaque, mais pas à cette amplitude.
Pour Matthieu Dierick, expert en cybersécurité chez F5, « il y a eu une faille dans la supply chain ».
« Soit ils ont réussi à rentrer dans la chaîne de fabrication pour intégrer une charge explosive, soit ils ont intercepté des cargaisons de bipeurs sur le chemin de la livraison. »
« Ils ont aussi pu créer une société-écran qui aurait permis d'intégrer la chaîne de fabrication des bipeurs », avance François Deruty, en charge des cybermenaces au sein de la société Sekoia.
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