Selon Kyodo, la structure qui serait lancée par le groupement RenaultNissanMitsubishi se pencherait sur des 'technologies de pointe' à destination des prochains véhicules développés par les constructeurs. Parmi elles, l'intelligence artificielle. Des sources laissées anonymes ont affirmé que son profil pourrait être rendu public d'ici à la fin du mois de janvier prochain. 

Plusieurs motivations sont soulevées pour expliquer ce projet. Tout d'abord, le renforcement de leur alliance automobile. Celle-ci pâtirait encore de l'affaire concernant Carlos Ghosn et souhaiterait lancer davantage de projets. 

Resserrer les liens 

Vendredi dernier, l'Alliance nommait son nouveau secrétaire général lors du conseil d'administration. Si son nom n'a pas encore été communiqué, celui-ci s'intègre dans cette stratégie visant à renforcer les liens au sein du groupement ainsi que son efficacité opérationnelle. Il représentera une cheville sur les projets communs qui pourraient fortifier l'efficacité économique de chacun des constructeurs.

S'adapter au secteur

Mais les secousses sur le marché de l'automobile, et notamment les variations dans la demande, ne sont pas étrangères à la création de cette structure. Début novembre, l'Association des Constructeurs Automobiles Européens rapportait, au troisième trimestre, une hausse de 51,8 % des immatriculations de véhicules électriques particuliers à trimestre comparable. Les immatriculations diesels ont encaissé une baisse de 14,1 %.  Si ces changements appellent des investissements, leur mutualisation permettra aux constructeurs d'en partager les coûts tout en profitant d'un rythme d'innovation plus soutenu.