Durant l'été 2020, Jitse Groen, patron de Just Eat, expliquait vouloir mettre fin aux contrats précaires et proposer de meilleures conditions de travail à ses employés européens. « Nous sommes une grande entreprise multinationale avec pas mal d'argent et nous voulons que nos collaborateurs soient assurés [...]. Nous voulons être certains qu'ils aient des protections, que nous payions les impôts pour ces salariés ». Et selon Le JDD, la firme tient ses promesses.

Des milliers d'embauches

Just Eat France a commencé à mettre en pratique ses bonnes résolutions dès novembre 2020 avec l'embauche de 350 coursiers salariés à Paris. Et ces derniers bénéficient non seulement d'une couverture sociale mais également d'horaires flexibles. « Les livreurs Just Eat sont payés 10,30 euros de l'heure, qu'ils fassent une ou plusieurs courses, et nous leur proposons des possibilités d'évolution pour superviser notamment des équipes de coursiers » explique Victor Ennouchi, directeur des opérations livraison. Et d'ici à la fin de l'année 2021, ce sont 4 000 livreurs supplémentaires qui devraient être embauchés en CDI dans une trentaine de villes françaises, des CDI ouverts aux étudiants (très impactés par la crise) et aux micro-entrepreneurs. « Nous sommes une place de marché, donc 80 % de nos 15 000 restaurants partenaires en France ont leur propre service de livraison, cette nouvelle offre s'adresse aux 20 % d'indépendants et de grandes chaînes de fast-foods qui n'ont pas leurs coursiers » a indiqué Meleyne Rabot, directrice générale de Just Eat France.