Ce mercredi, c'est le Ministère du Territoire, des Infrastructures, des Transports et du Tourisme japonais qui donnait le feu vert à Honda, en lui octroyant une autorisation concernant son 'Traffic jam pilot'. C'est ce système que l'on trouvera dans les berlines autonomes de niveaux 3 de la marque, des Honda Legend, dont la commercialisation devrait démarrer avant la fin de l'exercice fiscal en cours. Ce même jour, Honda revendiquait le titre de premier constructeur mondial à produire en série des véhicules autonomes de niveau 3. 

L'échelle de l'autonomie

Grâce au 'Traffic jam pilot', le véhicule peut assurer la conduite dans des situations particulières. C'est le cas par exemple de bouchons sur l'autoroute. Toutefois, le système ne peut fonctionner que si les conditions sont réunies.  Dans le cas où certaines ne seraient plus remplies, le système doit alerter le conducteur pour qu'il reprenne le contrôle de la conduite. Et si le transfert de conduite n'est pas possible, le véhicule doit s'arrêter.

L'automatisation compte six niveaux, de 0 à 5, établis par la Société des ingénieurs de l'automobile (SAE). On rencontre déjà des véhicules de niveau 2 sur les routes. On parle à ce stade de conduite assistée, où le véhicule ne contrôle que la vitesse et le volant. Le niveau 4, dit 'hautement autonome' demande encore un conducteur pour pouvoir prendre le contrôle du véhicule. C'est au niveau 5 que toutes les fonctions du véhicule sont prises en charge, l'attention du conducteur n'étant plus obligatoire. A titre d'exemple, en juillet dernier, Tesla se disait proche de pouvoir en proposer.