Grand Paris : l'avenir des infrastructures routières s'invite aux municipales
Après la polémique au sujet des voies sur berges, c'est le futur du périphérique, des autoroutes et des voies rapides qui met aux prises les candidats à la mairie de Paris.
Publié le 02-12-2019 par César Armand
Après trois ans de rebondissements judiciaires, la Cour administrative d'appel de Paris a tranché en faveur d'Anne Hidalgo : depuis le 21 juin dernier, l'interdiction aux voitures des 3,3 kilomètres de la voie Georges-Pompidou est bien légale. Dans son arrêt, la Cour juge que, « compte tenu de l'existence d'itinéraires alternatifs à proximité des voies sur berges et du maintien de la circulation sur les quais hauts, cette interdiction de circuler n'a pas eu pour effet de rendre impossible la traversée de Paris d'ouest en est, mais seulement de rallonger le temps de ce parcours !». Idem pour les nuisances sonores, « évaluées à seulement deux décibels sur les quais hauts en façade ». Ou en matière de pollution atmosphérique aux particules fines : « Celle-ci n'est estimée que de 5 à 10 % au niveau du quai Henri-IV et de 1 à 5 % sur les carrefours des quais hauts, et est négligeable sur les autres voies du report plus éloignées des berges ». Mais surtout, la justice vient confirmer que « la maire de Paris n'était pas tenue, avant de prendre son arrêté, d'organiser une procédure de participation du public ». Car si Anne Hidalgo a toujours déclaré avoir mené une concertation avant de prendre cette décision, ses adversaires lui reprochent, encore aujourd'hui, de l'avoir adoptée unilatéralement.
Trois scénarios pour le périph' de demain
La maire de Paris a-t-elle changé de méthode depuis la délibération du 26 septembre 2016 déclarant d'intérêt général l'aménagement des berges de la r
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