La relève assurée en famille

En ce mois de février 2018, une nouvelle ère s'annonce chez Bic, avec la nomination d'un nouveau directeur général. Toutefois, cette prise de fonction ne devrait pas être synonyme de grand chamboulement pour le fabricant français de stylos, de briquets, de rasoirs et de divers objets promotionnels, puisque le nouveau directeur général nommé n'est ni plus ni moins que le fils du PDG de Bic actuellement en place, Bruno Bich.

Ainsi, ce mercredi, le groupe fondé en 1945 et dont le siège est basé à Clichy a fait savoir via un communiqué que Bruno Bich étant sur le point d'atteindre la limite d'âge fixée par les statuts du groupe, à savoir 72 ans, en octobre prochain, il a décidé de démissionner de sa fonction de directeur général pour y nommer à sa place Gonzalve Bich, son fils de 39 ans, actuellement directeur général délégué et entré chez Bic en 2003. Alors que sa démission sera effective le 16 mai prochain, ce n'est pas le seul changement qui promet de rythmer la vie de la firme ces prochains mois.

Pierre Vareille nommé président du conseil d'administration

Avec le départ de son PDG actuel, le groupe Bic prévoit en effet de revenir à « une gouvernance bicéphale ». Dans cette logique, en démissionnant, Bruno Bich cède également sa place de président du conseil d'administration à Pierre Vareille, actuellement vice-président. C'est en 2016 que Bruno Bich avait pris les commandes de l'entreprise française qui détient entre autres les marques Bic et Bic Kids en tant que PDG, au moment du départ surprise du DG de l'époque, Mario Guevara. Dès sa prise de fonction, il avait expliqué que son mandat servirait notamment à préparer son fils aîné à le remplacer. Deux ans plus tard, la décision est effective.

À son nouveau poste, Gonzalve Bich aura pour mission de tenter de trouver un nouvel équilibre pour la firme, présente dans plus de 162 pays répartis aux quatre coins du monde, qui a présenté des résultats économiques mitigés fin janvier. En effet, alors que le bénéfice net de Bic a augmenté de 15,5 % l'an dernier, le groupe prévoit un nouveau recul de sa rentabilité pour l'année 2018, en étant touché par une crise du marché des rasoirs ainsi qu'une hausse des coûts des matières premières. Le travail commence maintenant !