Europe : apprendre à coucher à côté de l'ours russe

Le groupe de réflexions Mars analyse la stratégie de la Russie vis-à-vis de l'Ukraine et sa façon de jouer avec les nerfs du monde, notamment de l'OTAN. Mais comme le disent les Norvégiens, il faut apprendre à coucher aux côtés de cet ours un peu brusque. Par le groupe de réflexions Mars.
Publié le 10-01-2022 par Le groupe de réflexions Mars (*)
Quel suspense ! Envahira, envahira pas ? Le monde entier retient son souffle, puis respire quand les deux principaux acteurs de la pièce de théâtre finissent par discuter aimablement ce 10 janvier autour d'une tasse de thé. Ainsi peut-on résumer la tragi-comédie de ce début d'hiver dans les plaines du Dniestr. En réalité, ce n'est ni le premier, ni le dernier épisode d'un feuilleton géopolitique que la tête d'affiche nous livre depuis quelques temps déjà. Vladimir Poutine amuse en effet la galerie depuis vingt ans, inoxydable jeune premier dont les partenaires « co-starring » ne font que passer. Chacun connaît la fin de chaque épisode, une happy end très hollywoodienne, mais apparemment, on ne s'en lasse pas.
Il n'y a pas plus conservateur que Poutine
Chacun sait également qu'il n'y a pas plus conservateur que le président russe, qui n'a ni envie, ni intérêt, et encore moins besoin, d'entrer dans un conflit ouvert avec l'OTAN, à l'issue pour le moins incertaine. Sa priorité est de consolider son camp, comme on le voit actuellement au Kazakhstan. Le Kremlin a beau brocarder l'inaptitude des Occidentaux à gagner les guerres qu'ils déclenchent, une guerre ouverte serait extrêmement destructrice et potentiellement fatale au régime au pouvoir à Moscou.
En réalité, nul moins que Vladimir Poutine n'est enclin à l'aventurisme. Selon une logique aussi vieille que la politique, le régime autoritaire qu'il incarne a simplement besoin d'un ennemi fictif pour conforter périodiquement une
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