« Non ». C'est la réponse obtenue à 56% à la question : « Y a-t-il une IA pour sauver la planète ? », posée vendredi soir dans un amphithéâtre de la Sorbonne, où Usbek & Rica organisait un « Tribunal des générations futures ». La veille déjà, à l'initiative de Data for Good, un événement intitulé « 404 planet not found, quand l'IA bug le climat » avait fait salle comble à l'Académie du climat.

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 Également présente lors du Tribunal des générations futures, sa secrétaire générale, Lou Welgryn, y a rappelé que l'impact direct de l'IA (gigantesques consommations d'énergie et d'eau des data centers où sont stockées et traitées les données) est responsable de situations aberrantes : lors d'une sécheresse à Taïwan en 2022, les autorités ont préféré poursuivre la fabrication de micro-processeurs et priver une partie de l'agriculture d'accès à l'eau...

Mais ses effets indirects sont d'autant plus importants qu'ils sont moins évidents. Certes, l'IA permet des bonds gigantesques dans le domaine scientifique, et notamment médical. Mais il aide aussi Exxon à extraire encore plus de pétrole ; ou Amazon à surveiller les employés de ses entrepôts et à organiser leurs déplacements grâce à des algorithmes totalement opaques.

Raison pour laquelle les annonces faites dans le cadre de la Semaine IA, qui précède le Sommet pour l'Action sur l'IA des 10 et 11 février 2025, lui semblent particulièrement inquiétantes, explique-t-elle à L