En Allemagne, la future coalition fait les yeux doux au patronat

Le contrat de coalition présenté à Berlin par la CDU-CSU et le SPD, partenaires dans le prochain gouvernement allemand, répond favorablement à de nombreuses attentes des syndicats patronaux.
Publié le 05-05-2025 par Olivier Mirguet
[Article publié jeudi 10 avril 2025 à 18h30 et mis à jour lundi 05 mai à 10h17] 45 jours après les élections législatives anticipées du 23 février, les chrétiens-démocrates de la CDU/CSU et les sociaux-démocrates du SPD ont présenté le mercredi 9 avril à Berlin leur contrat de coalition, feuille de route du futur gouvernement allemand. Dans cette alliance avec le centre-gauche, le futur chancelier Friedrich Merz, qui devrait être investi mardi, entend déployer une vision libérale de l'économie, soutenue par un fonds géant d'investissement (500 milliards d'euros) destiné à moderniser les infrastructures (routes, chemins de fer, bâtiments publics), dans un pays dopé par la levée de son frein constitutionnel à l'endettement.
« Germany is back on track » (« L'Allemagne est de retour ») a prévenu Friedrich Merz, début avril à Berlin. Son slogan victorieux s'entend comme une réaction à l'offensive commerciale mondiale du président américain Donald Trump. « L'Allemagne s'acquittera de ses obligations en termes de défense. Elle est prête à renforcer sa propre compétitivité », a précisé Friedrich Merz, toujours en anglais, dans une riposte verbale ouvertement adressée à Washington.
144 pages et un mea culpa
Négocié dans le secret depuis six semaines, l'accord de coalition (144 pages) débute par un mea culpa. « Sur le plan intérieur, notre économie connaît un ralentissement persistant de sa croissance. La vie en
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